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  • Photo du rédacteurElisa M. Poggio

Jour 3

Une légère euphorie printanière

Avant d'en revenir aux allergies. Demain après-midi, je serai avec mon petit carton de livres sur un diable Ikea en train de rouler vers ce fameux événement culturel local où, on ne va pas se mentir, je risque fort de croiser toutes les mères des copains et copines de classe de ma fille. En matière de culture, ça va leur faire un choc, ça c'est sûr.

Aujourd'hui petite journée, focalisée sur le chapitre 2 à remanier. C'est vrai, revenir en arrière si tôt dans la rédaction, cela peut avoir un côté démoralisant, parce que cela coupe la sensation d'avancer qui fait le plaisir du premier jet. Mais j'ai absolument besoin de cette étape pour gagner en clarté, sinon dès que je voudrai avancer, ce sera le chaos sur le "mais qu'est-ce que j'ai déjà raconté??" Donc on revoit le plan d'action qui consistait à peu de choses près à se laisser porter par l'histoire. Je me fixe comme objectif souple la fin de la semaine pour terminer ces reprises.

Concernant ce chapitre, j'en profite pour reformuler. Après tout, l'antagoniste m'est un peu moins familière que la protagoniste. Moins intimement disons et c'est assez amusant de voir sa personnalité prendre vie de façon directe. Elle m'a spontanément fait comprendre quel était son trait distinctif, le problème qu'elle rencontre au début du récit et le fond archétypal de ses réactions.

J'aime l'idée de dépeindre des personnages qui ne sont pas tout d'un bloc, mais en nuances. C'est un exercice de funambule, loin d'être évident, et qui prend une autre saveur avec un personnage qui va avoir le "mauvais rôle".

Sinon, j'ai beaucoup (trop) passé de temps à chercher des inserts de planner aujourd'hui. En même temps c'est samedi, le samedi, la procrastination c'est permis. Non ? Et mon constat c'est que même si le marché de l'organisation stylée et personnalisé est bien installé, on trouve moins de choses qu'aux commencements de la fièvre bullet journal. Tant mieux. Il n'y a que 24h dans une journée. Ou alors peut-être que c'est moi qui suis devenu plus difficile. Tant mieux. Aussi. A l'époque tout ce que je voyais me mettait des étoiles dans les yeux, c'était fatigant. Trop de choix, c'est écrasant. Et puis c'est coûteux toutes ces petites choses mine de rien, aujourd'hui tout ce que je demande c'est d'avoir le moins de boulot à fournir possible. Plus question donc de dessiner toutes mes pages à la main, mais pour autant, j'aime que les cases ne soient pas datées, je m'en fiche que les sections soient dépareillées, je veux la flexibilité d'un classeur, bref... trouver ce que je veux relève de la proverbiale aiguille dans la meule de foin. Et je veux vider ma tête de toute source d'anxiété inutile.

Toutes mes notes d'écriture, mes brainstorming sont aussi repassées sur classeur, pour pouvoir tout organiser, parce que j'ai beau aimer les bullet journals, le recours à l'index et les catégories dispersées au fil de pages, ça me donnait de l'anxiété. Un peu psychorigide, l'escargot ?

J'avais suivi les conseils de Rachael Stephen sur son workflow et j'en ai tout de même retiré quelques détails de fonctionnement qui me conviennent. Si vous ne connaissez pas, je vous en parlerai demain, ainsi que de l'orga dudit classeur.

Et vous ? Relâche ce week-end ou grosse session d écriture ?

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